Rentrée 2021 : quelles options pour votre location de bureaux ?

Rentrée 2021 : quelles options pour votre location de bureaux ?

En cette rentrée 2021 toujours impactée par la crise sanitaire, mais résolument tournée vers une reprise économique attendue par les professionnels et par le retour des salariés sur leur lieu de travail, le secteur de l’immobilier professionnel est lui aussi en ébullition. Ainsi, avec les événements de ces 20 derniers mois, le paysage a beaucoup évolué en matière de stratégie locative. Pour les entreprises en quête de location de bureaux, de nouvelles opportunités sont à envisager dans un contexte où flexibilité et télétravail sont devenues des réalités incontournables. Entre contrat de location en prestation de services, coworking ou bail commercial, on vous aide à y voir plus clair…

 

La formule en vogue : le contrat de location en prestation de services

Le contrat de location en prestation de services (ou contrat de mise à disposition de bureaux) est une solution idéale pour les jeunes entreprises désireuses de bénéficier d’une location de bureaux fonctionnels immédiatement disponibles, à des tarifs intéressants et sur de courtes durées. Le contrat de location en prestation de services répond parfaitement à ces différentes conditions : il peut être résilié en 6 mois seulement (à la différence du bail commercial) et permet d’accéder à des espaces de bureaux professionnels disponible de suite.

 

Points forts : services, flexibilité… et courte durée

Le contrat de location en prestation de services est particulièrement bien adapté à la location de courte durée, mais il n’est pas considéré comme un bail (commercial ou professionnel) : il n’est donc pas soumis au droit immobilier, d’où sa flexibilité. Avantage : il peut s’adapter à l’évolution de l’entreprise qui le souscrit en fonction de son développement, voire de sa non-viabilité. La location de bureaux via un contrat de location en prestation de services est une convention conclue à titre onéreux, c’est-à-dire qu’elle engage les deux parties (bailleur et locataire) à fournir une prestation définie à l’avance.

 

Pour le bailleur, ces prestations se traduisent par des services fonctionnels et (le plus souvent), la prise en charge des frais (charges, taxes foncières, mobilier, électricité, wifi, entretien des locaux, etc.). Pour une entreprise en développement qui opte pour le contrat de location de prestation de services, c’est aussi la possibilité d’être dûment domiciliée dans des locaux qu’elle peut également (et contractuellement) choisir de n’occuper qu’à mi-temps, voire 1 jour ou 2 par semaine.

 

Une liberté qui a un coût… très relatif.

Moins engageant et plus souple, la location de bureaux via un contrat de location en prestation de services constitue une excellente alternative aux baux traditionnels. Mais cet avantage a une contrepartie : le coût du loyer. Celui-ci peut en effet sembler moins concurrentiel de prime abord (jusqu’à 1000 € mensuel par poste). Sauf que ce tarif inclut absolument toutes les charges possibles et vous déleste ainsi de toutes les contraintes inhérentes à un bail commercial (ou professionnel) classique. D’autant que ces contrats sont proposés essentiellement au sein de centres d’affaires ou d’espaces de coworking très bien situés (avantage notable sur le plan de la domiciliation de votre entreprise) et toujours très soignés sur le plan esthétique.

 

Enfin, toujours sur le plan du prix de location, il faut savoir qu’un contrat de location de prestation de services intègre la qualité et la quantité de prestations réciproques et n’est donc pas calculé sur la seule base du coût au m². Quant aux prestations de services complémentaires proprement dite, il s’agit de salles de réunion équipées, de mobilier de bureaux, de l’internet haut-débit, d’un accueil téléphonique, etc.

 

Le coworking à l’heure de la maturité

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis notre dernier billet consacré au coworking, et au-delà même des mois écoulés depuis sa publication (novembre 2018), c’est à un nouveau monde auquel nous sommes confrontés un peu moins de 3 ans plus tard. Le covid est passé par là, bouleversant bon nombre de certitudes et d’acquis, notamment en matière d’immobilier professionnel. Sous l’effet des contraintes sanitaires et du télétravail, bon nombre d’entreprises du secteur tertiaire ont ainsi révisé leur perception en termes d’organisation interne :

 

  • révision à la baisse des surfaces de travail dédiées aux postes fixes,
  • accélération du flex office,
  • réorganisation des espaces professionnels vers plus de lieux de convivialité et d’échanges au détriment des bureaux individuels, etc.

 

Une accélération des tendances qui n’a pas épargné le regard porté sur le coworking. Encore considéré comme un mode de travail nomade réservé à une typologie bien précise de professionnels (indépendants, freelances, auto entrepreneurs, etc.), la crise sanitaire a contribué à modifier la perception du coworking par les entreprises, toutes tailles confondues. De fait, le coworking est désormais sorti du “ghetto”, ce cadre un peu restrictif dans lequel il était encore enfermé avant la crise sanitaire. Conséquence, les espaces de coworking sont aujourd’hui plébiscités par une large population de professionnels salariés (sans doute supérieure à 1 million de personnes). Une tendance bien perçue par les offreurs d’espace qui proposent des formules sur mesure aux entreprises désireuses “d’exfiltrer” ponctuellement leurs salariés. Des collaborateurs pas fâchés de pouvoir travailler au sein de tiers-lieux conviviaux les rapprochant souvent de leur domicile. Un phénomène qui rencontre un tel succès que de nombreuses grosses PME réservent aujourd’hui à l’année des places pour leurs salariés nomades au sein de grands plateaux dédiés au coworking.

 

L’option classique : le bail commercial

Bien sûr, le coworking ou le contrat le prestation de services ne sont pas les options préférentielles vers lesquelles se tourneront principalement des TPE ou PME déjà matures sur le plan de leur activité. Pour celles-ci, l’option à privilégier est bien sûr celle du contrat de location professionnelle classique, soit le contrat commercial (réservé aux professionnels du commerce, de l’industrie ou de l’artisanat) ou le contrat professionnel, plus adapté aux professions libérales dans leur ensemble.

 

Nous avons déjà exploré les spécificités et avantages respectifs de ces 2 baux de location professionnels (ici ou par exemple). Au rayon des inconvénients, il faut insister sur le fait que dans les 2 cas, vous louez des espaces de travail professionnels nus, que vous devrez meubler, équiper et gérer intégralement (entretien, ménage). En l’espèce, même si de nombreuses solutions de location de matériel de bureau sont disponibles sur le marché, ces services ont un coût qui lestera considérablement celui de votre contrat de location de bureaux…