Que faire des surfaces professionnelles inoccupées ?

Que faire des surfaces professionnelles inoccupées ?

Bureaux inoccupés, salles de réunions inexploitées, espaces de travail sous-utilisés ? Quelle que soit l’origine de l’affaire, difficile d’accepter durablement cette situation. Tant sur le plan interne que vis-à-vis de l’extérieur, le vide peut créer une sensation de malaise et renvoyer l’image d’une entreprise en proie aux difficultés économiques, voyant le nombre de ses collaborateurs s’éroder inexorablement (que ces départs soient subis ou provoqués) et laissant en jachère des m² initialement prévus pour être rentables. Face à cette situation, plusieurs options s’offrent à vous, et notamment les deux suivantes…

 

L’approche altruiste et “transgressive” : cocooning et sieste pour tous !

En attendant de lancer une campagne de recrutement de nouveaux collaborateurs, et si vous preniez soin de ceux qui sont (toujours) en poste ? Par exemple en créant des espaces dédiés au bien-être, au repos, à la convivialité, aux loisirs, voire aux échanges informels ? Idée folle (et toujours assez transgressive sous nos latitudes) : aménager une salle dédiée à la sieste. Lumière tamisée, canapés ou banquettes cosy et musique d’ambiance afin de permettre à vos salariés de pouvoir bénéficier d’un espace de repos optimisé et de repartir au front reboostés comme jamais. Même si le sujet reste assez tabou au sein des entreprises dans nos sociétés occidentales (où l’idée même de sieste au travail est souvent très mal vue), les vertus de ce court moment de sommeil récupérateur sont pourtant unanimement reconnues en termes de productivité, et ses bienfaits si incontestables que la sieste est inscrite dans la constitution dans certains pays d’Asie (comme la Chine).

Une approche plus prosaïque : la sous-location des espaces vides

Au-delà des questions d’image qu’il suscite, l’autre problème créé par un trop plein d’espaces professionnels vides dans un local commercial est d’ordre économique. Coût du loyer, taxe sur les bureaux, frais annexes, sont autant de charges supplémentaires à payer pour l’entreprise. Dans ce contexte, la sous-location peut être une solution intéressante, permettant ainsi de rentabiliser efficacement les espaces professionnels inoccupés. Une option qui ne pose aucune difficulté administrative pour les entreprises propriétaires de leurs locaux, mais qui nécessitera une autorisation écrite du bailleur pour les entreprises locataires. Une fois trouvés vos sous-locataires, attention toutefois au montant du loyer demandé : si vous proposez aux nouveaux arrivants un loyer supérieur à celui fixé par le propriétaire, celui-ci peut être en droit de vous proposer un réajustement de loyer.

 

Crédit photo : Joe Taylor on Unsplash